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Ils lisent dans mes pensées ( Vol de pensées - Automatisme mental )

Mise en garde : les sujets ici traités relèvent de connaissances si puissantes qu’elles pourraient effrayer la très grande majorité des gens et il n’est jamais à conseiller d’éveiller chez les ignorants ce sentiment.

 

( Ce que redoute le méchant, c’est ce qui lui arrive; et ce que désirent les justes leur est accordé. ) Proverbe 10:24

 

J’ai mis quinze ans à observer, étudier et expérimenter un phénomène bien connu de ceux qui souffrent de schizophrénie et des millions de personnes n’ayant été diagnostiqués d’aucune maladie mentale, que j’appellerai « reflet ». En voici une courte définition, laquelle je développerai plus en détail dans les pages qui suivent.

 

Le phénomène reflet consiste en une prise de conscience du fait que certaines de nos pensées ne nous appartiennent pas, en même temps que d’autres sont captées par les autres qui semblent parfois nous signaler qu’elles sont connues d’eux.

 

Chez certaines personnes, ce phénomène ne se constate qu’occasionnellement à la faveur de la rencontre d’une personne, par exemple, à laquelle on avait justement pensée dans les heures ou instants précédant la rencontre, ou encore un sujet abordé par une personne qui se trouve justement avoir eu fait partie de nos préoccupations ressente de laquelle on allait justement soi-même parler. Chez d’autres le même phénomène est constant, permanent, à fréquence élevée chaque jour référant à des pensées intimes passées, actuelles ou même futures, ce qui donne l’impression d’une intrusion que l’on attribuera à de la télépathie, un pouvoir ou don quelconque, la présence d’une puce sous-cutanée ou encore une intervention extra-terrestre, divine ou diabolique, ceux pour qui le phénomène prend cette forme et cette intensité sont, en général, diagnostiqués de schizophrénie.

 

Il importe pour comprendre ce phénomène de savoir que les pensées sont des entités énergétiques, des choses faites d’énergies, comme des ondes radio par exemple, et que donc elles voyagent dans l’espace et le temps et que, comme les ondes radio d’émission datant des années 1950, elles peuvent être captées et reçues par toute forme de vie pensante. Rappelons-nous ce poème :

 

«   II hold it true that thoughts are things ;

«   They’re endowed with bodies and breath and wings ;

«   And that we send them forth to fill

«   The world with good results, or ill.

«   That which we call our secret thought

«   Speeds forth to earth’s remote spot,

«   Leaving its blessings or its woes

«   Like tracks behind it as it goes.

«   We build our future thought by thought,

«   For good or ill, yet know it not.

«   Yet, so the universe was wrought

«   Thought is another name for fate ;

«   Choose, then, thy destiny and wait,

«   For love brings love and hate brings hate.»

— Henry Van Dyke

 

Ce poème pourrait se traduire en prose comme suit :

 

Je tiens pour vrai que les pensées sont des choses dotées d’un corps, d’un souffle, et d’ailles ; et que nous les émettons pour former le monde de résultats bons ou mauvais. Ce que nous croyons être nos pensées intimes voyage à grande vitesse aux confins de la terre, portant bénédictions ou malheurs en traces imprimées dans l’univers. Nous construisons notre avenir d’une pensée à l’autre, en bien ou en mal, sans le savoir. Ce mot de « pensées » est synonyme de foi et/ou d’avenir. Choisissons donc notre destinée, car l’amour attire l’amour et la haine attire la haine.

 

Or, si je pense aujourd’hui à ma rencontre de tel ou tel groupe de travail ou d’amis et que mes pensées se manifestent par la critique de tel ou tel type de personne pouvant s’y trouver, il y a fort à parier que lors de cette réunion, quelqu’un abordera justement ce même sujet, soit en parlant des caractéristiques identifiant subtilement ce type de personne en particulier.

 

Si donc Monsieur Van Dyke dit vrai, et je vous montrerai que plusieurs dans l’histoire de l’humanité nous ont dit qu’il en était ainsi, ce phénomène de reflet est donc composée d’une partie bien réelle, qui parle vraiment de nous, de nos pensées intimes ainsi que de l’interprétation que nous nous donnons de l’observation de ses manifestations dans notre vie.

 

( Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit… et ne doute pas, ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. ) Marc 11:23

 

En simple, si je me dis que les gens lisent dans mes pensées, les gens liront dans mes pensées. Si je me dis que c’est pour mon bien, ce sera pour mon bien.

 

Moi, dans les débuts, j’attribuais ce phénomène à un piratage de mes ordinateurs par mon fils qui est ingénieur en télécom, pour le compte d’une association de psychothérapeutes voulant me faire profiter des effets d’une extraordinaire thérapie expérimentale financée par le gouvernement, le monde des médias, des artistes et des milieux d’affaires du Québec. Eh bien, je constatais des comportements tout à fait bizarres de mes ordinateurs, comme des interventions dans mon journal intime ou des changements de mot de passe m’empêchant d’accéder à tel ou tel document, etc. De plus, lorsque j’allais prendre une marche, je rencontrais des artistes et recevais des communications de parti politique inhabituelles, et les gens que j’écoutais parler entre eux, soulevaient des sujets relevant de la psychanalyse et imaginais des missions à but thérapeutique comme d’aller à tel ou tel cimetière, alors que je n’avais rien à y faire et, de plus, les animateurs télé, s’adressaient directement à moi comme s’ils me voyaient dans mon salon.

 

À la composante bien réelle de mon vécu, s’ajoutait une autre composante tout à fait irrationnelle et c’est celle des interprétations du phénomène, que je me faisais moi-même. Car il faut bien le dire, ma prise de conscience des premières manifestations dudit phénomène fut instantanée. Un soir je me suis endormi comme à l’habitude, dans un monde où mes pensées étaient tout à fait secrètes, pour m’éveiller quatre heurs plus tard, avec cette perception, cette conscience du phénomène qui, je l’ai constaté plus tard, avait toujours été présent de ma naissance jusqu’à ce jour fatidique.

 

Alors, lorsque du jour au lendemain, vous avez l’impression que tout le monde peut lire vos moindres pensées, vous cherchez automatiquement à vous expliquer comment c’est possible, qu’est-ce qui explique cette transformation soudaine de votre perception du monde.

 

Je suis donc passée d’une explication à une autre durant quinze ans, avant de comprendre la nature la plus exacte possible du phénomène des reflets.

 

L’interprétation qui m’a causé le plus d’égarement, c’est la religieuse, au sens où ce sont des chrétiens ou des anges à qui Dieu révèlerait nos pensées ou encore des démons qui les intercepteraient, en premiers pour nous guider et les seconds pour nous tromper où se moquer de notre foi, semer le doute en quelque sorte. Cette interprétation fut la plus tenace à cause de mon éducation d’une part et d’autre part parce qu’affolé par ce phénomène apparu du jour au lendemain qui changea ma vie pour toujours, ne sachant plus quel en était le sens, je me suis joint à une église protestante dont on pourra facilement dire souffrir de dérive sectaire par les comportements souverainement fallacieux du principal pasteur, lequel me fit, en profitant de ma vulnérabilité à tous points de vue, jeûner à outrance soit par trois fois dans cette période de quinze ans, plus de cinquante-cinq jours.

 

Ce qui a également nui et retardé grandement le jour de ma compréhension du phénomène, fut l’incompétence du psychiatre que je consultai après trois ans d’abus de la part du fameux pasteur chrétien catégoriquement sectaire, qui me diagnostiqua de schizophrénie tardive puisque j’avais cinquante-huit ans à l’époque.

 

Or donc, il me faudra aborder ce sujet de la maladie mentale, dans la mesure où il ne faut en rien être schizophrène pour observer ce phénomène, quoique plusieurs, constatant certaines manifestations de ce phénomène, en viennent à contester leur santé mentale, s’isolent et gardent le silence, cherchant à comprendre ce qui leur arrive.

 

Le problème vient du fait d’une part qu’aucune information sur le sujet ne peut facilement être trouvé, le phénomène n’ayant pas encore été étiqueté et d’autre part parce que les psychiatres, par ignorance l’ont classé comme phénomène composant les maladies mentales et principalement la schizophrénie sans chercher plus loin à l’expliquer et se contentant, dépendamment des époques, de prescrire pilule payante par-dessus pilule payante, ou simplement de faire l’ablation d’un organe vital ou d’une partie du cerveau, ce qui a en a découragé plusieurs de se confier d’avoir observé chez eux le phénomène, on le comprendra facilement.

 

Le mot lui-même de schizophrénie nous venant de l’allemand et signifiant étymologiquement « brisure de l’esprit » alors que c’est l’interprétation qu’en font les personnes qui le vivent au quotidien qui, de par sa nature irrationnelle, et les stratégies comportementales qu’ils génèrent, devient un trouble psychique, mais allez dire cela à Madame ou Monsieur « Je suis spécialiste de la psyché diplômé et reconnu socialement, comme de ce fait ( supérieur ) » qu’elle ou il se trompe… et vous serez assuré de vous faire interner à l’asile.

 

Cette réaction au dévoilement par une personne du fait qu’elle constate et éprouve ce phénomène, à qui que ce soit, engendre un certain degré de la même réaction soit en général par le rejet, car ce dont les êtres humains ont plus peur que de la mort, c’est de la folie. Si par exemple, j’avais osé raconter ce vécu dans ma famille, je suis assuré sans l’ombre d’un doute qu’ils se seraient servi de cette confidence pour demander à un juge de me faire évaluer en psychiatrie. Imagines, ils l’on déjà fait sans motifs raisonnables, se permettant au passage quelques parjures, alors si j’avais eu cet esprit de risque prononcé, cela ferait longtemps que l’on m’aurait lobotomisé, chimiquement ( loxapine ) ou avec le célèbre pic à glace d’origine de cette cruelle technique.

 

Je vous ai donc mis en garde, dès le départ, de garder cette connaissance un peu secrète, question de vous protéger des paresseux de l’esprit qui ne savent évaluer que les systèmes simples, très simples ou absolument simplistes.

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