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Vol de pensées et reflets tangibles des pensées.

Ils lisent dans mes pensées

La pomme du paradis terrestre représente la prise de conscience de ce pouvoir de créer un monde à l’image de nos pensées, un monde fait tout de biens et de mal, que l’on voudrait totalement fait de biens alors que d’autres veulent croire en ce cycle d’éternel recommencement et de fin abrupte, et c’est exactement le monde de merde dans lequel nous vivons depuis, qui se détruit chaque fois par avide cupidité et recommence ensuite vers une nouvelle occasion de tout réussir, mais dès la naissance, autour de nous s’animent des destructeurs de confiance en soi et nous nous mettons à douter de presque tout, donc de nos aspirations les plus élevées ( nos rêves d’amour et de paix ), pour en arriver encore à ce même résultat de destruction totale de la planète.

 

Le principe qui me servira de règle idéale, dans cette tentative d’articulation en mots simples du phénomène des reflets, de ces images et/ou mots qui nous reviennent de nos courtes ou longues réflexions, ce retour de nos pensées sur elles-mêmes, issues de divagations ou cherchant à examiner en profondeur les caractéristiques et détails d’une ou d’un ensemble d’idée, ayant trait à une ou des situations problématiques ou non, qui guidera ma démarche dans ce processus désirant produire une description claire et accessible visant la propagation des connaissances relatives à mes observations, études, analyses, expérimentations, raisonnements et évaluations théoriques du phénomène des reflets tangibles de nos pensées en apparences immatérielles et secrètes, se rapprochera le plus possible de la logique permettant d’atteindre le plus possible la vérité concernant les applications utiles et constructives de ce phénomène se voulant dépasser les déductions qui découlerait de simples suppositions dans une perspective de multiplicité d’approches didactiques jusqu’à, non pas la rendre ludique, mais à tout le moins parfois drôle du fait qu’il est salutaire de rire à l’occasion, de soi-même, lorsque l’on se donne la peine d’observer ses propres pensées.

 

Mon scénario de vie au cours de ces quinze années de recherche fut, la plupart du temps une boucle récursive d’observations des évènements de type reflets tangibles se déroulant chaque jour, auxquels je réfléchissais durant la soirée et souvent toute la nuit jusqu’à imaginer une manière de tester si mes raisonnements et tentatives d’explication et d’identification de la source possible de ces interventions intrusives dans ma vie privée, s’avéreraient exactes le lendemain. Je cherchais à confirmer ce qui clochait dans mes interprétations de la veille ou à interagir différemment. Si les évènements avaient été toujours des répétitions, j’aurais certes progressé plus rapidement, mais imaginé à quel point peut se transformer une chose que l’on observe quand on sait que les quanta de lumière même qui atteignent la feuille d’une plante la font bouger. Rien n’était, n’est et ne sera jamais pareil. À tel point que je fus vite convaincu de ne jamais y arriver et tant et aussi longtemps que je me suis cru incapable de comprendre et de m’expliquer clairement la nature du phénomène qui désormais me pourrissait la vie, ce fut exactement ce qui se passa. J’ai donc vécu d’espoirs et de dépressions, mais chaque fois qu’on se relève après être allé au tapis, c’est toujours la preuve que, à tous le moins, un mince espoir de pouvoir se tenir debout et vaincre existe. Ce qui me privait de mes moyens, c’était ma perception de Dieu, mon type de foi naïve qui m’a conduit jusqu’à croire en un Dieu différent de celui en lequel j’avais toujours cru, un Dieu d’Amour infini, qui me pardonnait toutes mes imperfections, pour le remplacer par un Dieu exigeant, cruel, méchant inhumain, impossible à satisfaire tel qu’il m’a été présenté par le protestantisme charismatique schizophrène du pasteur Poulin de Granby. J’ai dû, jeûner plus de cent cinquante fois, me dépouiller, aller vivre à la rue sur une période de treize ans, avant de tout remettre en question, défier ce Dieu cruel, y compris jusqu’à douter même de l’existence de Dieu qui qu’il soit, abandonner ma foi en Jésus, ne plus croire en rien, pour me rendre compte que ça m’était impossible, que cette foi en un Dieu d’Amour, en un Jésus-Vérité, habitait chacune des cellules de mon être. Et j’ai fini par croire qu’il allait m’enseigner et me faire comprendre si je lui demandais, reprenant ainsi confiance en la puissance de la prière qui n’est rien d’autre que la puissance de la  pensée créatrice. Donc, j’ai ajouté à ma méthode d’observation, d’étude et de réflexion, la « conviction » de ne pas être seul, mais bien d’être guidé, et donc la certitude d’en arriver à bien comprendre et articuler ce qui me semblait être un chaos total de manière telle que ma description soit celle d’une organisation harmonieuse d’idées parfaitement ordonnées.

 

L’on pourrait dire que l’énergie de nos pensées est constituée entre autres d’émotions telles que le désir, l’espoir, la patience, la bonté, la solidarité, l’humilité, l’honnêteté, le désintéressement, la douceur, la confiance, la justice, et la vérité, l’amour, ainsi que des synonymes et antonymes de ces entités conceptuelles, une représentation mentale de ce qu’est le désir par exemple de l’enfant de recevoir tel cadeau, en attendant l’arrivé du jour de Noël, l’espoir ; la persévérance de l’ouvrier exerçant telle ou telle action sachant qu’une fois telle série d’actions accomplie, tel résultat sera manifesté.

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Serge-Carmel Bourget

8 décembre 2016 ©Copyright 2016-12-08-01

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