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Reflets tangibles et bien réels.

Ils lisent dans mes pensées

Voici un exemple du côté bien réel du phénomène reflet tangible des pensées. Quelques instants avant de partir pour le centre commercial, j’ai pensé à cette histoire biblique où le roi David, après s’être appropriée la femme d’Uri en l’envoyant au front se faire tuer. Je savais qu’un prophète lui avait montré que ce qu’il croyait être un secret pour tout le monde ne l’était en rien. Donc, en arrivant au centre d’achat, je me suis assis sur le premier banc public et me suis connecté au réseau Wifi pour faire une recherche sur le sujet. Je me disais que cette histoire prouve que le phénomène reflet est bien vrai et qu’il existe donc depuis, à tous le moins, les temps bibliques.

 

J’ai trouvé un site Jésuite qui racontait l’histoire du miséréré, cette prière faite par David, une fois convaincu de son péché. Le prophète Nathan vient donc raconter à David, l’histoire d’un homme riche et puissant ayant volé l’unique brebis d’un homme très pauvre. David lui répondant en disant qu’un tel homme méritait la mort se fait dire par le prophète que l’homme en question c’est lui-même.

 

D’une part, le reflet ici, tient les caractéristiques de ce genre d’intervention où David aurait pu se croire victime d’automatisme mental où quelqu’un aurait volé ses pensées intimes : les différences — un homme riche et puissant et non un roi, et une brebis unique au lieu de l’unique épouse d’Uri le solda et non un homme pauvre. — Mais, assez ressemblante comme histoire, pour que David s’y reconnaisse lorsque Nathan lui déclare qu’il parlait de fait, de lui, le roi.

 

D’autre part, ici, un homme, le prophète, dit clairement à David que l’histoire le concerne. Chez moi, point n’est besoin qu’on me le dise puisque je suis convaincu que le monde autour de moi est une sorte de miroir, sachant donc que, dans une certaine mesure, tout parle de moi.

 

Quelque quinze minutes plus tard, alors que je viens de prendre place à une table au McDo, une gentille dame vient s’assoir à deux tables de moi, mais assez près pour que l’on puisse aisément se parler. Nous échangeons sur des sujets variés de cuisine où elle me raconte avoir eu concoctée une crème de brocoli délicieuse, en ajoutant que la seule chose qu’elle n’aime pas trop, c’est la couleur verte du repas. Pour moi, c’est ce que j’appelle une phase d’identification dans l’évènement, car s’il est une couleur que je déteste c’est le vert foncé, et ce depuis peu, alors que je me suis fait un régime aux algues, question de détartrer ma glande pinéale qui intervient dans le cycle du sommeil, souffrant d’insomnie sévère depuis plus de deux ans. Déjà, le fait qu’elle ait engagé elle-même la conversation, était pour moi, un degré d’identification avec ma sociabilité naturelle où 90% du temps, c’est moi qui initie les conversations avec des étrangers, depuis que je suis guéri de mes phobies sociales.

 

Là où l’évènement devient un reflet tangible de mes pensées, c’est lorsqu’elle me montre le petit cadeau qu’elle vient d’acheter comme présent d’arrivée à une fête où elle a décidé d’aller demain. Le cadeau en question est un petit contenant de thé du magasin David’s Choices.

 

Donc mon sujet de préoccupation des minutes précédentes, le reflet de pensée manifesté au roi par le discours du prophète Nathan, m’était exposé par une inconnue, comme si elle avait volé ou lu, dans mes pensées et aurait voulu me démontrer cette capacité d’accéder à mes pensées intimes.

 

Si j’avais été dans un état psychotique où je me sens épié dans ma cervelle, soit par une puce ou une coupole microonde, par des gens qui s’amusent à me troubler pour me pousser à commettre un crime ou me suicider, ou des moqueurs bibliques, démons ou autres serviteurs du diable, cherchant à voler mon âme en violant ainsi mes droits à la vie privée, j’aurais été choqué et mis en colère par cette gentille dame.

 

Il n’en fut rien. Au contraire, à l’instant même où j’ai vu la marque du thé, je me suis dit que le phénomène, dans sa composante d’automatisme cosmique bien réelle, était tout simplement confirmé et de belle façon.

 

L’important ici est de bien prendre conscience du fait que oui, nos pensées ne sont pas secrètes pour le cosmos, Dieu ou l’univers, comme on préférera le nommer, et que notre environnement est bel et bien comme un miroir, mais les interprétations de malveillances diaboliques sont elles tout à fait fausses et maladives, au sens où cette femme n’était for probablement pas consciente de la signification que prendrait pour moi son petit cadeau.

 

Un dernier détail concernant l’identification événementielle de type reflet, c’est que sa fameuse crème de brocoli était qualifiée par elle de super-délicieuse du fait qu’elle y avait ajouté du cumin, épice qu’elle avait dû aller acheter à la dernière minute et dont je me suis empressé de lui dire les qualités thérapeutiques du fait que moi, j’ai ce comportement bien particulier, de me soigner généralement avec des épices en quantités quasi industrielles pour leurs propriétés curatives ou de prévention de plusieurs problèmes de santé, surtout la cannelle et en fouillant dans son sac de magasinage, la dame en parlant tout haut, avait dit : « elle » la « Can » de thé.

 

Anez vous bien comprit ?

 

Il ne faut pas oublier ce poème merveilleux et très instructif de M. Van Dyke.

 

«   II hold it true that thoughts are things ;

«   They’re endowed with bodies and breath and wings ;

«   And that we send them forth to fill

«   The world with good results, or ill.

«   That which we call our secret thought

«   Speeds forth to earth’s remote spot,

«   Leaving its blessings or its woes

«   Like tracks behind it as it goes.

«   We build our future thought by thought,

«   For good or ill, yet know it not.

«   Yet, so the universe was wrought

«   Thought is another name for fate ;

«   Choose, then, thy destiny and wait,

«   For love brings love and hate brings hate.»

— Henry Van Dyke

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